Qwice parie sur l’intelligence collective
09 février 2022 - Nos startups
Un réseau social d’un nouveau genre va-t-il voir le jour à Caen ?
C’est l’ambition de la petite équipe de Qwice, une start-up accueillie chez Normandie incubation.
Thomas Leralu, ingénieur en développement web, est l’un des créateurs de Qwice avec son père Bruno, chef de projet en recherche-développement. Il explique la philosophie de la future application : Les réseaux sociaux présentent de nombreux problèmes qui vont de la dispersion des informations aux débordements comme l’agressivité, l’incitation à la haine, les trolls ou le cyberharcèlement. Avec Qwice, nous voulons tenter de répondre à ces risques.
Apporter de la nuance
Pour atteindre cet objectif, les promoteurs de l’application comptent surl’intelligence collective
de la communauté réunie sur Qwice.
Comme sur les autres réseaux sociaux, les utilisateurs et utilisatrices pourront échanger des idées, des opinions, des informations. Mais pour que ces échanges soient réellement utiles, nous n’allons pas nous contenter des traditionnels j’aime, j’aime pas,
avance Thomas Leralu. Les utilisateurs pourront juger la pertinence d’une information à l’aide d’appréciations apportant de la nuance : utile, offensant, étayé… Avec ce système, une fake news ne sera pas forcément censurée mais descendra très vite dans un fil de discussion. En revanche, les réflexions les plus constructives auront plus de visibilité.
Lancement en 2023
L’utilisateur de Qwice disposera d’un autre dispositif pour choisir son mode d’échanges :Il pourra décider ce qu’il désire lire en changeant de mode. Notre curseur va de freestyle à sérénité en passant par équilibre. Des modes d’échanges où l’on pourra passer de positions très tranchées à des échanges plus constructifs.
Qwice est en cours de développement. L’application devrait être lancée en 2023. La publicité et les enquêtes produits payées par des entreprises seront ses sources de revenus.
Accompagnée par Normandie incubation et Initiative Calvados, Qwice est aussi en discussion avec la Banque publique d’investissement. Avec pour objectif la création d’une trentaine d’emplois d’ici un an.