Projet OLAFF MOBILITY : Dozulé se porte volontaire pour accueillir des véhicules en autopartage
17 août 2022 - Nos startups
Lors du dernier conseil municipal de Dozulé (Calvados), le maire Sophie Gaugain a présenté aux élus un projet en termes de mobilité. Il s’agit du projet Olaff, nom d’une société qui apporte une solution simple, économique et durable dans les déplacements quotidiens. Cette société a proposé ses services à la communauté de communes Normandie Cabourg Pays d’Auge, qui a désormais la compétence mobilité.
En ce qui concerne le territoire NCPA, il est nécessaire de prendre en compte la mobilité interne à la communauté de communes, mais également en liaison avec la communauté de communes Cœur Côte Fleurie et la ville de Caen. C’est la raison pour laquelle Olaff propose de mettre à disposition des véhicules en autopartage en boucle sur le territoire NCPA. Les véhicules sont des Citroën AMI, 100 % électriques, avec une autonomie de 70 km, sans permis et bridés à 45 km/h. L’usager aura accès à la réservation via une application.
Mieux se déplacer
Pour mener à bien ce projet, la commune de Dozulé se porte volontaire pour accueillir lesdits premiers véhicules. Pour ce faire, la collectivité doit mettre à disposition deux places de parking (3 m de largeur et 4 m de longueur) pour la station de rechargement, deux places de stationnement réservées à l’autopartage (pouvant également accueillir un système de stationnement de vélos et de trottinettes électriques). « Il pourrait s’agir de deux places de stationnement dans la Grande Rue après l’abribus pour être visibles du grand public », propose le maire.
Les élus ont jusqu’au prochain conseil municipal pour étudier la convention et y apporter leurs remarques, voire leurs suggestions. « Cela va permettre à nos concitoyens de mieux se déplacer sur le territoire de la communauté de communes et dans les bassins de vie où ils travaillent, avec la desserte Côte Fleurie ainsi que Caen », précise le maire.
Pour mémoire, la commune de Dozulé a toujours été attentive aux problèmes de mobilité de ses habitants. « Ce n’est pas un phénomène que l’on découvre. On en est conscient depuis longtemps. On a commencé à financer depuis un bon moment le passage du permis de conduire, pour une bonne partie des frais, pour celles et ceux qui ont des projets professionnels et de formation », rappelle Sophie Gaugain.