Normandie Incubation accompagne les marathoniens de l’innovation
14 juin 2023 - Blog
A travers sa mission, l’incubateur normand soutient les innovations de demain de tous secteurs technologiques (biotechnologies, IA, robotique, matériaux avancés, chimie verte, …) adossés aux domaines clés de notre avenir (santé, environnement, transition énergétique, mobilité, …).
Chaque projet est confronté à la fameuse boucle de l’innovation « recherche – preuve de concept – produit – développement (inter)national » extrêmement courte qui nécessite du créateur ou de ses associés, une expertise technologique pointue, une fine connaissance du marché, une agilité pour peaufiner le meilleur modèle économique, une force commerciale pour évangéliser les premiers clients, qu’un des créateurs-fondateur(s) mue sa vocation entrepreneuriale en posture managériale sans que cela ne pose souci aux autres.
Pas simple du tout, me diriez-vous !
Compliqué même.
Et la liste est encore longue, car il lui faut aussi maîtriser la fiscalité de l’innovation, l’ingénierie financière, la pratique du pitch, les subtilités de la propriété industrielle, l’art des négociations, les règles de comptables et fiscales, le marketing digital, les modalités de versements des subventions publiques et des acronymes en tous genres qui pourraient aider un joueur de scrabble en manque d’inspiration (BPI, ANR, I-LAB, FTS, PUI, JEI, CIR, E-NOV, CIFRE, CJD, PUI, EY, MOHO, CEA, CNRS, INSERM, COMUE, PSTN, …) et j’en passe et des meilleurs même si je suis conscient qu’il reste des grosses lettres à placer.
Et bien sûr, il ne faut pas oublier la pression familiale quand les pépettes mettent plus de temps que prévu à tomber dans la marmite.
Que de compétences, de savoir-faire et de savoir-être à mobiliser.
D’autant que les millions d’euros nécessaires pour mettre une technologie prometteuse sur le marché et à l’industrialiser ne se trouvent pas sous le sabot d’un cheval… même en Normandie !
Et qu’une fois que l’on aura fait tout ce boulot, il faudra souvent partager son capital avec un investisseur omniscient…
Le profil des athlètes
Mais qui sont donc nos forçats de la tech un peu fada qui se lancent dans ces travaux d’Hercule ?
Eh bien, ce sont souvent des jeunes… que c’est beau l’insouciance !
Ils sortent d’études supérieures avec moins de 25 bougies au compteur comme Luc et Antoine fondateurs de Yousign qui ont rendu accessible la signature électronique pour les nuls en informatique.
C’est le cas de Yanis aussi, le créateur de Sinay qui cartonne dans la digitalisation des fonds marins.
D’autres se sont lancés à peine la trentaine franchie avec un peu de bouteille comme Thierry et Franck qui se sont d’ailleurs reconvertis dans la bière après avoir vendu leur joyau qui encapsule les vitamines.
D’autres encore sont de brillants scientifiques fraîchement diplômés d’un doctorat comme Géraldine, experte dans les traitements innovants contre le diabète, qui s’est fait sucrer la propriété de son entreprise par des investisseurs étrangers.
Et le plus surprenant, c’est qu’ils ont plutôt bien réussi « nos petits ».
Rien que ces quatre-là, ils ont déjà créé plus de 700 emplois.
Mais il n’y a pas qu’eux qui se lancent en incubation. Il y a des chercheurs-entrepreneurs (oui vous avez bien lu !), des médecins-entrepreneurs et des ex-salariés en recherche d’aventures entrepreneuriales qui s’en tirent plutôt bien aussi puisque 2 projets incubés sur 3 se transforme en entreprise, toujours existante 2 ans après son incubation.
Un peu d’histoire
Euh là, c’est un numéro de magicien, me direz-vous, il y a forcément un truc.
Tout d’abord, il y a eu Claude Allègre, le fameux ministre de l’Éducation nationale et de l’Enseignement Supérieur. Notre cher Claude connu pour avoir voulu dégraisser le … mais reconnu visionnaire, entre autres, pour avoir créé les incubateurs de la recherche publique.
Aujourd’hui les 19 incubateurs « Allègre » en service, dont l’Europe nous envie, accompagnent chaque année et depuis 23 ans, plus de 450 projets d’entreprises innovantes en lien avec l’environnement scientifique et technologique de nos universités, écoles d’ingénieurs et organismes de recherche. Ce que vous avez voulu Monsieur le Ministre, les incubateurs de la recherche publique l’ont fait, toujours très soutenus par votre ex-Ministère et les Conseils régionaux dans lesquelles ils sont implantés.
En Normandie, nous avons déjà créé plus de 230 entreprises qui emploient à ce jour plus de 2600 personnes et dont les effectifs passeront à 5000 d’ici 3 ans.
Chaque incubateur a créé pour aider leurs porteurs de projets et startups, un riche écosystème de l’innovation et des affaires qui facilite l’accès aux laboratoires de recherche, banques, investisseurs privés, industriels ou institutions publiques, ou des hommes d’affaires aguerris… et même parfois, je vous jure que c’est vrai, à un moine « business angels ».
Les voies de l’innovation sont donc inter-pénétrables…
Normandie Incubation a 11 valeureux collaborateurs disposant d’un panel de compétences très variées, qui accompagnent quotidiennement corps-et-âme les 70 projets qui grouillent dans nos trois dispositifs, en s’appuyant sur une équipe fonction-support dévouée et très efficace.
Ainsi avez-vous vu les principaux ingrédients du numéro de magie qui explique la réussite des startups accompagnées.
C’est l’affaire de tous, d’un écosystème, de financeurs fidèles et bien entendu de la moelle de nos créateurs.
Cher lecteur, …
- Si vous avez en tête un projet innovant et que vous êtes encore hésitant à vous lancer, contactez-nous !
- Si vous êtes un manager ou un commercial aguerri et que vous recherchez un projet pour vous éclater, contactez-nous !
- Si vous êtes entrepreneur ou dirigeant que vous souhaitez être le mentor d’une startup, contactez-nous !
- Si vous êtes curieux et que vous voulez connaître nos projets (ayant été) incubés, envoyer un mail à contact@normandie-incubation.com.
Et enfin, si vous venez d’hériter d’un oncle d’Amérique et que vous ne savez pas quoi faire de vos espèces sonnantes et trébuchantes, contactez-moi !